Sanglades
Sanglades
Correction administrée de bon cœur à quelques massacreurs des études littéraires et de la langue française. Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée



Date de parution : 2010
ISBN : 978-2-83830-144-0
14 x 20,5 cm
dos carré collé
174 pages

37 €


Les écrits de René Pommier sont souvent inspirés par un sentiment de colère vengeresse. Comme l’annonce le titre, c’est encore et plus que jamais le cas des quatre textes réunis dans ce livre. Dans le premier, René Pommier dénonce, en s’appuyant surtout sur les écrits innommables de Georges Molinié, le développement d’une forme de stylistique complètement dévoyée, qui ne sert nullement à mieux éclairer les textes, mais permet seulement à ceux qui ne comprennent rien à la littérature, d’avoir l’air d’en parler très savamment, à grand renfort du jargon le plus grotesque et de prétendus outils, comme les schémas actantiels, parfaitement inutiles, mais bien propres à impressionner les imbéciles. Le deuxième texte, qui se situe dans le prolongement du premier, est consacré à l’ouvrage en trois volumes de Mme Anne Unbersfeld, Lire le théâtre, ouvrage sans cesse présenté comme indispensable alors qu’il est aussi inepte qu’indigeste. Le troisième texte dénonce des imposteurs encore plus malfaisants sans doute, les spécialistes des prétendues sciences de l’éducation, qui, conduits par l’ineffable Philippe Meirieu, ont colonisé le ministère de l’Éducation nationale et les IUFM, et se sont employés à ruiner notre enseignement. Le quatrième texte stigmatise la phénoménale stupidité d'une agrégée des lettres, Mme Odile Tobner, qui, dans son livre Du racisime français. Quatre siècles de négrophobie, prétend démontrer que Montesquieu, dans le fameux chapitre « De l'esclavage des nègres », entend bien justifier cet esclavage, contrairement à l'opinion universellement admise, qui constitue, selon Mme Tobner, un « monstrueux contresens », répandu par le Lagarde et Michard. Dans le dernier texte, René Pommier s’appuie sur des propos tenus à la radio et à la télévision par des personnalités parfois éminentes, pour déplorer ce qui constitue sans doute la conséquence la plus navrante de la ruine de notre enseignement : la profonde dégradation de notre langue et notamment la quasi disparition de la syntaxe.