Créé en 1684, sous le règne de Louis XIV, et destiné à devenir « national », « impérial », voire « royal et national », l’Almanach royal parut régulièrement jusqu’en l’an 1919.
Ce fut le livre de référence indispensable de tous nos administrateurs, car il recueille l’information essentielle sur les pouvoirs, les institutions et les serviteurs de la chose publique en France.
Souverains et chefs de bureau, cardinaux et curés, maréchaux et sous-intendants militaires, recteurs et maîtres d’études, magistrats et greffiers sont nommés, et leurs fonctions définies. La composition et l’organisation des ministères, Chambres, diocèses, cours et tribunaux, états-majors et divisions militaires, académies et conseils, sont explicitées et expliquées.
Ambassadeurs, académiciens, avocats, professeurs, médecins, maires, agents de change, courtiers, notaires, avoués, commissaires-priseurs, capitaines de vaisseau et officiers de différentes armes y trouvent naturellement leur place, ainsi que des institutions telles que les écoles spéciales, les théâtres royaux, les sociétés savantes, les hôpitaux, les œuvres de bienfaisance, les ordres français et étrangers, et leurs administrateurs et membres respectifs.
Des statistiques relatives à la population, l’identification des bureaux de postes et des itinéraires des diligences, des précisions sur les poids, mesures et monnaies, l’octroi de Paris, les fêtes, les levers et couchers du soleil et de la lune, et une table des matières détaillée complètent l’Almanach.
Véritable organigramme de la France civile et militaire, l’Almanach royal demeure une référence irremplaçable pour les historiens et les érudits de la Nation.